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S’ils sont tous traversés par l’idée de présence, ou comment des images se dressent dans le regard, les tableaux, dessins et sculptures rassemblés dans cette exposition témoignent des diverses directions que Jérémy Liron a menées ces dernières années.

Les sculptures répondent aux architectures dans plusieurs toiles de petit et grand formats. Elles convoquent aussi la mémoire à travers un ensemble de dessins esquissant une “archive du désastre” tandis que des volumes, fragments d’architectures et serrureries, interviennent dans l’espace de la galerie, jouant d’échos, guidant ou entravant le regard.
Le titre de l’exposition évoque cette distance qui, outre d’être physique, est aussi temporelle. Les êtres et les choses n’ont pas la même expérience du temps : nous nous regardons depuis des temps différents. C’est dans cette relation que s’insinue la mélancolie.