2012 – Le récit absent, par Georges Maisonneuvein Almanart.
Des paysages banals, un immeuble silencieux : des vues simples, sans âme qui vive, des couleurs douces (verts, gris, blancs cassés, bleus…), des plans successifs… mais qu’est-ce qui retient votre attention en cette peinture sans éclat particulier ?
Pourtant, c’est sûr, tout le monde s’y arrête… le silence d’abord, serein et rassurant, le calme qui émane de cette douceur nonchalante, peut-être, des vues qui nous rappellent vaguement quelque chose, un endroit, un brin de souvenir…
Pour s’assurer que vous ne pénétrez pas plus dans cette intimité picturale, Jérémy Liron place ses huiles sous verre, façon de créer une distance, de laisser la vue perturbée par les reflets du présent : vous êtes dans le souvenir, pas dans la réalité.