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2017 : 25/11 > 23/12
tacet

« Tacet » C’est par cette indication que John Cage introduit la partition de son célèbre 4’33’’. Le pianiste est à son instrument, en position d’attente, la salle mobilise un instant son attention à ce qui va surgir du silence ou s’en extraire, puis s’impatiente. La pièce sera composée de tout ce qui, un peu plus de quatre minutes durant, du plus ordinaire au plus ténu, viendra troubler ou habiter ce silence relatif, cette attente tendue. Faire taire l’instrument, installer le silence comme...

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2017 : Jeremy Liron, les géométries venteuses, par Thierry Grizard.

Tel est le plan de réalité problématique de ces paysages anonymes et désertés par l’humain. Ils incarnent le débat du langage pictural avec lui-même. Ces paysages sont « intranquilles », ils en portent les stigmates. Est-ce pour autant de la peinture métaphysique, des paysages mentaux, des natures mortes d’architecture ? En partie probablement, cependant il y a surtout la prégnance du vide. Le vide physique : celui de l’absence d’habitants du lieu, mais également une poétique de l’ennui, de la déréliction.

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2017 : 11/11>23/12
5×2+1

FR La galerie valérie Bach s'associe à Art [ ] Collector pour la première édition belge de l'exposition « 5x2+1 » en présence des artistes et des commissaires. Art [ ] Collector est une initiative de collectionneurs privés, Evelyne et Jacques Deret, visant à promouvoir chaque année deux artistes français ou travaillant en France et à valoriser leur travail grâce au soutien de leurs collectionneurs. Conçue en co-commissariat par Philippe Piguet et Valérie Bach, l'exposition « 5x2+1 » réunit une...

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2017 : 10/11>14/01
Vendanges tardives

A côté, quand le regard se laisse aller à la contemplation d’autre chose, à la marge de l’action principale et du spectaculaire. A côté, quand une ombre projetée intensifie la matérialité d’un objet, d’un élément d’architecture. A côté, quand la pensée entre en intimité avec le réel. La peinture de Jeremy Liron procède par détours successifs. Le regard semble ricocher d’un point à un autre, libéré de l’attrait premier du réel, là où d’ordinaire l’action se trame. La quotidienneté entre en...

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2017: Eloge de la vision périphérique, par Théo-Mario Coppola.

La peinture de Jéremy Liron est évocatrice d’un présent permanent, nourri pas la multiplication des images, perçues et vécues comme des instantanés. La vision périphérique s’impose comme l’indice d’une grande déambulation, à la recherche de l’absence, d’un signe caché, d’une forme surprenante.

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2017 :
Mélancolie des paysages

On se souviendra peut-être de cette proposition d’Alberti concernant la définition du tableau et de ce qu’elle implique quant à la question de la représentation à la Renaissance. Outre l’idée que le tableau y serait une fenêtre ouverte, un cadre de visée sur le monde, c’est davantage à l’idée d’une représentation narrative (« histoire » étant ici à comprendre dans le sens italien de « storia » (récit) et non d’« historia » (histoire)) que pensait sans doute alors Alberti. Autrement dit, cette...

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2017 : Le paysage en question, par Gilles Altieri.

S’il privilégie les bâtiments de notre quotidien, Jérémy Liron n’hésite pas à s’intéresser à des pièces iconiques de l’architecture moderne telle la Cité radieuse de Le Corbusier à Marseille ou la Villa Malaparte à Capri; mais dans tous les cas, il n’adopte jamais une attitude platement révérencieuse à l’égard du sujet photographié et s’accorde la plus grande liberté d’interprétation

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