2017 – Première, par Jacques Mikaélian et Gilles Altieri catalogue de l’exposition,
galerie du Canon.

«(…) Les deux autres artistes réunis dans l’exposition travaillent autour du paysage urbain. Les bâtiments saisis par l’objectif de Margery Clay imposent au spectateur leur puissance sculpturale que leur beauté sombre et les murs marqués par les stigmates du temps empreignent d’une poésie désespérée, étrangère à Jérémy Liron, peintre de la ligne claire et des ciels azuréens. Si le spectateur, face à ces tableaux peuplés de villas et d’immeubles construits sur le modèle corbuséen, croit les identifier, c’est souvent une impression trompeuse car les bâtiments de Jérémy Liron, sans être fictifs, sont largement réinterprétés par l’artiste au grès de sa fantaisie et des exigences plastiques de leur composition. Il existe en effet chez ce peintre un élément ludique à ne pas négliger, relevant très souvent du private joke, fait de citations et d’allusions amusées à d’autres artistes, comparables à ce que pratiquent les jazzmen dans leurs improvisations. »