Mélancolie forestière, par Emmanuelle Lequeux in Beaux-Arts Magazine juillet 2021
Une atmosphère estivale s’est emparée de la galerie Isabelle Gounod, avec les nouvelles œuvres du peintre-écrivain d’origine marseillaise Jérémy Liron. En grand format, ses paysages méditerranéens rêvés invitent à une contemplation indolente.
Splendeurs méditerranéennes, par Pierre Morio in Beaux-Arts Magazine juillet 2021
Une frondaison dépassant d’un grand mur ocre, des arbres hiératiques faisant face à la mer, un bâtiment noyé dans une végétation méditerranéenne luxuriante : les paysages de Jérémy Liron incitent à la contemplation. Soigneusement composés, forts de cadrages sensiblement décalés, ils présentent une alternance de touches rapidement brossées et de larges aplats de couleurs franches, captivant le regard. Pour le peintre, « c’est comme dans ces rêves : vous vous surprenez dans une situation, mais rien ne raconte comment vous êtes arrivé là. Il vous reste seulement maintenant à faire face, à explorer ou répondre à ce qui vous sollicite. Un regard, un autre plan de caméra et vous voilà aux prises avec d’autres décors, d’autres personnages selon la logique disruptive d’un plan de coupe ». Le titre de cette nouvelle exposition, « Les parages », rappelle combien, qu’il peigne la Normandie ou le rivage méditerranéen, c’est toujours de sa terre natal, Marseille, qu’il livre la carte mentale.